L’eau en Afrique : un défi majeur

L'eau en Afrique : un défi majeur

Le saviez-vous ? Selon l’OMS (chiffres de mai 2014), depuis 1990, deux milliards de personnes dans le monde ont obtenu un accès à l’assainissement de l’eau amélioré, et deux milliards trois cents millions de personnes un accès courant à l’eau potable. Pour autant, la situation globale reste préoccupante… comme à Bolia !

Les enjeux de l’eau

La qualité des eaux de boisson reste un véritable problème mondial. L’OMS insiste pour montrer que l’eau non potable est la première source de décès infantiles dans le monde.

L’eau présente un risque pour la santé à cause de ses agents infectieux et, parfois, par des produits chimiques ou radiologiques toxiques dans tous les cas.

Les maladies liées à l’eau sont extrêmement bien connues. Il est donc bel et bien possible de lutter contre elles pour les juguler.

L’OMS présente des directives très précises concernant la qualité des eaux de boisson. Surtout, à l’heure actuelle, les procédés de traitement des eaux sont au point et sont relativement simples à mettre en œuvre. On sait aussi que les démarches de gestion préventive sont les plus efficaces. Ceci intègre donc des techniques, mais aussi des formations aux pratiques d’hygiène publique et à la maintenance des installations.

Une amélioration globale de l’eau et de l’assainissement

Face à l’avancée des techniques, l’OMS montre en 2013 un rapport encourageant. Mais cela ne doit pas cacher deux chiffres extrêmement préoccupants : de par le monde, encore 2 milliards d’humains n’ont pas d’accès à l’eau potable, et 2,4 milliards ne profitent pas d’assainissement. Or, les deux problématiques sont liées. Lorsqu’un village ne possède pas de système d’assainissement, les eaux de ruissellement souillent les sources d’approvisionnement d’eau. Il est nécessaire que les eaux usées ne contaminent pas les nappes phréatiques.

Ainsi, chaque année, ce sont 2 millions de personnes (dont en grande majorité des enfants de moins de 5 ans) qui meurent de maladies diarrhéiques. Or, les problèmes amenant cette situation sont très bien répertoriés :

  • L’absence de priorité accordée au secteur ;
  • Le manque de ressources financières puis le manque de fonds destinés à une maintenance régulière des services d’approvisionnement et d’assainissement lorsqu’ils existent ;
  • Les problèmes d’éducation face aux mesures d’hygiène courantes et préventives ;
  • L’insuffisance chronique de l’assainissement, y compris dans les hôpitaux, les centres de santé et les écoles.

L’eau : des solutions pourtant connues et éprouvées

Pour réduire ces facteurs de risques, l’OMS montre qu’il est d’une importance capitale de donner aux populations un accès courant à des quantités d’eau potable suffisantes, de fournir des installations pour l’évacuation hygiénique des excrétas et de mettre en place des mesures d’hygiène convenables.

On voit bien ici que la problématique n’est pas seulement financière, mais aussi technique et, il faut insister sur ce point, comportementale.

Ce sont donc des actions conjointes qui seules sont efficaces pour juguler les problèmes d’eau dans les endroits qui en souffrent. C’est ce que l’association de Bolia est en train de mettre en place en cherchant des sources de financement, certes, mais aussi des compétences pour aménager Bolia avec des volontés, des matériels et des matériaux issus avant tout du terrain. D’autre part, la gestion et la maintenance des réseaux de distribution et d’assainissement seront confiées à des villageois dûment formés pour cela.

Parallèlement, ce sera toute la population qui sera amenée à changer ses pratiques pour garantir une hygiène publique globale pérenne.

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