L’eau est nécessaire à la vie. Comme beaucoup de villages africains, Bolia souffre d’un approvisionnement défaillant, entraînant la maladie et la mort de nombreux villageois. L’eau, pour Bolia, est l’urgence n°1.

État des lieux

Un seul point d’eau polluée

Le village ne possède qu’un seul point d’eau à l’accès malaisé, à 1 500 mètres du village. Ce marigot insalubre et à ciel ouvert est utilisé pour l’eau de lavage du linge et des habitants. Les animaux s’y désaltèrent. Les villageois n’ont d’autre solution que d’utiliser également cette eau pour leur boisson et la préparation de leur nourriture. Nombreux sont ceux qui tombent malade. Cette eau tue également les jeunes enfants et les personnes âgées. Or, il est impossible de soigner tout le village.

Pas de système d’assainissement

Le marigot est alimenté par les eaux de ruissellement qui sont directement en contact avec de sommaires fosses septiques. Les matières fécales des animaux sont également en contact avec la nappe phréatique.

Dès lors, point d’eau et assainissement sont deux problématiques liées.

Projet

• Viabiliser ce point d’eau pour empêcher qu’il ne contamine la nappe phréatique
• Installer des blocs sanitaires avec WC, douches et lavabos
• Créer un réseau d’assainissement pour que les eaux usées ne contaminent plus la nappe
• Faire de la prévention et de la formation en changeant les pratiques concernant l’usage de l’eau